Lisa
Contrôleuse qualité

Ingénieure de formation, Lisa a privilégié le terrain. Curieuse et engagée, elle a choisi l'industrie pour comprendre et agir. Son parcours s’est construit progressivement et elle ne compte pas s’arrêter là.

“Je ressens la possibilité d’évoluer et d’apprendre. Et c’est important.”
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Lisa
Contrôleuse qualité
“Je ressens la possibilité d’évoluer et d’apprendre. Et c’est important.”

Ingénieure de formation, Lisa a privilégié le terrain. Curieuse et engagée, elle a choisi l'industrie pour comprendre et agir. Son parcours s’est construit progressivement et elle ne compte pas s’arrêter là.

Qui est Lisa ?

• Ingénieure en acoustique et vibrations formée en alternance, Lisa a vite décidé de rejoindre l'industrie pour être “au cœur de l'action”.

• Aujourd’hui contrôleuse qualité chez Lhers, entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces de mécanique de précision, elle valide leur conformité pour l’aéronautique, le spatial et la défense.

• Lisa veut continuer d’acquérir de l’expertise technique et prendre des responsabilités managériales.

• Elle n’a jamais ressenti de discrimination particulière. Elle préfère même les ambiances masculines pour leur caractère plus direct.

• Son état d’esprit : “C’est le but de la vie de toujours apprendre et ensuite de pouvoir transmettre.”

Vous avez débuté dans le domaine de l'instrumentation, en tant qu'ingénieure support avant de rejoindre l’industrie. Pourquoi ce choix ?

J’avais envie d'être sur le terrain et apporter autre chose que des notions uniquement théoriques. J'étais un peu loin de l'action, derrière un ordinateur, et de cette façon, on ne voit pas réellement les choses. Je voulais comprendre le point de départ de la fabrication des objets et des pièces mécaniques.

Et dans l’industrie, vous avez trouvé cette dimension concrète ?

Oui. Aujourd’hui, dans mes fonctions, ce qui me plaît principalement, c’est d’être au cœur de l’action. J’aime aussi la diversité des missions qui me sont confiées. Mon travail a vraiment du sens. Nous sommes décisifs pour la livraison des pièces à nos clients, mais également en cours de production. Et chez Lhers, je ressens aussi la possibilité d’évoluer, d’apprendre. Et c’est important.

Dès votre arrivée chez Lhers, vous aviez conscience de ce potentiel d’évolution ?

Oui. Dès l’entretien, c’est quelque chose qui m’a été présenté : “Lhers a des ambitions pour l’avenir et vous êtes la bienvenue pour y prendre part”. Mon précédent travail ne m’offrait pas de grandes perspectives d’évolution et cela me manquait.

Comment décririez-vous votre parcours ? L’avez-vous choisi ou vous êtes-vous laissée porter par les circonstances ?

Des portes m’ont été ouvertes et j’ai su saisir les opportunités qui s’offraient à moi. Dans ma prépa rattachée à la fac, je faisais beaucoup trop de théorie et me suis donc tournée vers un DUT mesures physiques. Ensuite, j’ai choisi de poursuivre en école d’ingénieur, un cursus en alternance, en partageant mon temps entre le Mans et Toulouse. Et après trois ans, me voilà diplômée et embauchée à Toulouse.

Et aujourd’hui, dans quelle ambiance travaillez-vous ?

J’ai la chance d’être dans une petite équipe, avec une dynamique très positive dans laquelle je suis bien entourée et soutenue. Ce n’est pas toujours facile d’être la personne chargée de statuer sur la conformité des pièces. Mais une fois qu’on a fait ses preuves, on est légitime à communiquer des informations sensibles.

Quelles qualités faut-il avoir selon vous ?

Pas mal de capacités de communication et un sens de la pédagogie. Et de l’esprit d’analyse aussi. Il ne suffit pas de dire “ta pièce n’est pas bonne”. Il faut savoir analyser, expliquer, proposer et échanger.

"Je voulais comprendre le point de départ de la fabrication des objets et des pièces mécaniques."

"Des portes m’ont été ouvertes et j’ai su saisir les opportunités."

Aviez-vous des a priori sur le secteur ?

Oui, quelques-uns. Je savais qu'il y avait plus d'hommes que de femmes et je craignais de ne pas être traitée convenablement. Mais finalement, il n'y a pas eu beaucoup de difficultés. Quand on est droit dans ses bottes et que l’on fait bien son travail, tout se passe bien.

Comment expliquez-vous que l’industrie attire encore peu de femmes ?

Je ne saurais pas vraiment vous dire. Je crois que le monde n’évolue pas assez rapidement. Mais avec un peu d’ouverture d’esprit, je ne vois pas pourquoi les choses ne seraient pas plus justes et plus équilibrées entre les femmes et les hommes.

Quelles sont vos envies pour l’avenir ?

J’aimerais continuer d’acquérir des compétences techniques et être plus experte dans mon domaine. Si je pouvais élargir mon éventail avec des missions plus organisationnelles ou managériales, ce serait bien aussi.

Si vous en aviez la possibilité, referiez-vous le même parcours ?

Je pense que je ferais les choses un peu différemment. Je dirigerais probablement mes études d’ingénieur dans un cursus plus industriel. Depuis que je suis arrivée chez Lhers, j’ai beaucoup appris. J’ai la chance d’être bien formée par un responsable qui a de l’expérience.

"J’ai la chance d’être dans une petite équipe, avec une dynamique très positive."