Ce n’est pas tous les jours que l’on croise une femme qui a été fusilier commando. C’est le cas de Martine qui s’est engagée pendant plus de 4 ans. Après cette première carrière, elle a trouvé dans l’industrie un univers à la fois exigeant, humain et stimulant. En 15 ans, elle a occupé de nombreux postes, des ateliers aux bureaux. Aujourd’hui, elle est la voix de l’entreprise auprès des consommateurs. Et quand elle raconte sa vie et sa carrière, sa voix mérite d’être entendue.
Ce n’est pas tous les jours que l’on croise une femme qui a été fusilier commando. C’est le cas de Martine qui s’est engagée pendant plus de 4 ans. Après cette première carrière, elle a trouvé dans l’industrie un univers à la fois exigeant, humain et stimulant. En 15 ans, elle a occupé de nombreux postes, des ateliers aux bureaux. Aujourd’hui, elle est la voix de l’entreprise auprès des consommateurs. Et quand elle raconte sa vie et sa carrière, sa voix mérite d’être entendue.
• Elle a été militaire de haut niveau formée au combat rapproché avant d’intégrer l’industrie.
• Depuis son entrée chez de Buyer, entreprise historique créée en 1830 et fabricant français d’ustensile de cuisine haut de gamme, elle a appris la soudure, le rivetage et le conditionnement.
• Aujourd’hui, elle s’est vu confier de nouvelles responsabilités avec la relation client.
• Elle connaît bien les produits qu’elle conseille puisqu’elle les a fabriqués.
• Son état d’esprit ? “J’ai appris partout où je suis passée et je ne me suis jamais laissé enfermer.”
Après quatre ans et demi comme fusilier commando, je suis tombée enceinte et j’ai souhaité m’occuper de ma fille. Ensuite, j’ai recherché un emploi stable, avec des horaires compatibles avec ma vie de famille. L’industrie m’a tendu la main. J’ai démarré en intérim chez de Buyer et j’y suis restée.
En effet. À l'armée, j'étais la seule fille dans ma section. Intégrer l’industrie ne m’a pas fait trop peur (sourire).
Aucune expérience même si dans les premiers temps chez de Buyer, j’ai conservé un lien avec mon précédent métier (sourire).
Parce que j’ai commencé à la soudure pour fabriquer les quarts de l’armée !
Oui, c’est comme une timbale, une tasse ou un gobelet métallique. J’ai trouvé ça drôle comme clin d’œil. Et surtout, j’ai découvert un métier où j’ai été formée et accompagnée. Quand on arrive dans l’industrie, il n’y a pas de porte fermée. J’ai toujours été aidée pour évoluer. Lorsque je suis arrivée ici, on m’a expliqué qu’il y avait un esprit de famille dans l’entreprise.
Oui, j’ai conditionné des poêles, j’ai riveté des poignées, j’ai travaillé l’acier, le cuivre, l’inox… Ici, on ne fait pas un seul métier. À chaque poste, je me suis sentie utile. Avec tous ces métiers exercés et cette confiance ressentie, j’ai grandi.
Chaque produit, chaque matériau exige des connaissances précises. On apprend sans cesse. On a la possibilité de demander des formations pour évoluer. Tout ça, c’est très motivant.
"Ensuite, j’ai recherché un emploi stable, avec des horaires compatibles avec ma vie de famille."
"Ici, on ne fait pas un seul métier. À chaque poste, je me suis sentie utile."
Oui, totalement. Je parle des produits que j’ai fabriqués, que j’utilise. Je réponds aux clients, je les conseille, je les aide à choisir. Et quand il y a un problème, je sais de quoi je parle. Je peux faire remonter les bonnes informations aux bons services.
C’est vrai. Chez de Buyer, j’ai trouvé le respect, l’écoute, les possibilités d’évoluer que je privilégiais. J’ai été entendue à chaque fois et j’ai pu changer de poste ou demander des horaires adaptés lorsque mon conjoint partait en mission. On se sent tout de suite bien dans cette entreprise. On sent qu'elle a une histoire, une qualité reconnue et qu’elle est sincère.
Évidemment. L’industrie d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier. Il ne faut pas se bloquer en pensant que c’est trop dur. La réussite ou les responsabilités, ce n’est pas une question de sexe. Une femme peut apporter beaucoup dans l’industrie : son sens de l’organisation et de l’écoute, une autre vision. La mixité, c’est précieux. Qu’on soit femme ou homme, on a tous à apprendre les uns des autres.
"La réussite ou les responsabilités, ce n’est pas une question de sexe."
